Pourquoi la transition des mobilités reste un vœux pieux

Quand il s’agit de réduite nos émissions de GES, être informé ne suffit pas. C’en est même très loin.
Nos modes de vie sont contraints par l’organisation de la société dans laquelle nous vivons.
Et force est de constater que celle-ci est technologique et fortement dépendante des énergies fossiles.
Surtout en ce qui concerne le transport. Qui rappelons-le en France est le secteur le plus émissif et pour lequel la transition commence à peine.

Pourquoi ? Et que faudrait-il faire ?

C’est le sujet des deux articles que nous vous présentons :
Transition des mobilités : anatomie d’une impasse par l’institut Montaigne expose spécifiquement pourquoi la mobilité en France est si difficile à décarboner et pourquoi elle entraine tant de crispations. L’institut Montaigne identifie plusieurs freins à la transition en termes de gouvernance, d’acceptabilité, et un manque de proximité des français ; et ils proposent cinq leviers pour réussir avec une approche plus lisible, équitable et adaptée aux réalités locales.

La crise écologique comme fait social. Penser le gouvernement de la transition avec les sciences sociales de Sophie Dubuisson-Quellier part du constat que notre organisation sociétale est structurellement construite autour de moyens technologiques qui font appel aux énergies fossiles et aux ressources naturelles. Pour répondre aux enjeux climatiques, des ajustements technologiques ont été imaginés, mais sans s’appuyer suffisamment sur le recours aux sciences sociales pour penser leur acceptabilité. Sophie Dubuisson-Quellier énumère les conditions de cette acceptabilité en termes d’inégalités sociales mais également en termes de réponse collective pour accompagner le changement.